Entre confinement et grandes vacances, une petite fenêtre pour que les Mamans soufflent !
Comme d’habitude, elles ont assuré !
Le côté logistique avec 4 repas par jours : équilibré ; local ; créatif.
Le côté scolaire avec les devoirs, les leçons et la motivation.
Le côté vie de famille avec les activités, les disputes, les règles et les assouplissements.
Le côté psychologique pour expliquer, compenser et rassurer.
Depuis le 11 Mai, il paraît que nous sommes déconfinés et que la vie d’avant peut recommencer.
Mais avec des masques, avec des gestes barrières, avec la reprise du boulot parfois et pas toujours celle des commandes, avec l’école… ou pas !
Être une Maman en temps normal comme en temps de confinement, c’est un terme générique qui regroupe des situations particulières :
Pas pareil d’être Maman d’un seul enfant, d’une moyenne ou d’une grande fratrie : l’enfant unique peut sembler plus facile à gérer… sauf qu’il faut aussi gérer son ennui ! La grande fratrie est souvent synonyme de relations multiples, avec le bon côté des parties de playmo et le mauvais des chamailleries.
Pas pareil d’avoir des enfants des mêmes âges ou plutôt espacés. Dans un cas, il faut gérer beaucoup d’assistance au travail scolaire (ou beaucoup de motivation pour les ados) ; mais ils passent tout un après-midi à monter un spectacle ! Dans l’autre, chacun s’occupe de manière plus autonome, mais ça peut manquer de pep’s et de relations.
Pas pareil d’être Maman de « petits » (genre moins de 12 ans) plutôt que Maman de grands (les fameux ados) voire de très grands (les jeunes adultes revenus chez Papa-Maman). Pas toujours facile pour les très grands qui ont goûté à la liberté de se réadapter aux habitudes et aux manies de leurs parents.
Pas pareil d’être une Maman de filles qui aiment bricoler (scrapbooking, dessin, peinture, couture…) plutôt que de garçons qui ont vraiment BESOIN de bouger. La partie de scrap dans l’appartement est plus facile que la partie de foot. Même du foot en salle, dans un salon de 30m2, ça craint ! Vous me direz que les garçons aussi aiment bricoler. Certes, mais plus souvent avec une scie, un marteau et des clous, qu’avec une aiguille et du fil à broder !
Rien de neuf, vous savez tout ça.
Depuis le 11 Mai donc, nous voilà déconfinéees, prêtes à reprendre le boulot tout en continuant à garder les enfants, à les occuper, à organiser des goûters de retrouvailles, à faire des conduites pour 3 petites heures d’école, tout en continuant à faire l’autre travail scolaire, celui qui ne se fait pas avec la maîtresse.
Et dans 3 semaines, nous voilà reparties pour 2 mois de vacances d’été, parfois sans les structures habituelles pour nous soulager.
Alors il est URGENT de s’entraider et de se ressourcer sous peine de finir en Maman échevelée, énervée, burn-outée avant le 31 juillet !
On s’organise avec le Papa : « Chéri, je pars marcher 2 jours avec mes copines ce week-end et le suivant, c’est toi ». Pour les couples séparés, la phrase peut être la même sans le « Chéri » du début !
On s’organise avec les grands-parents ou avec la voisine du 1er.
On fait un échange avec les copines : tu me les prends 48H et je te les prends 48H.
Et pendant ces 48H, on fait autre chose que du quotidien : on fait ce qu’on aime : marcher, respirer, papoter sans horaires, ne pas cuisiner, ne s’occuper que de soi, égoïstement, parce qu’on ne peut pas donner ce qu’on n’a pas.
Si vous n’avez plus d’essence dans votre break familial, vous ne pourrez pas emmener vos enfants en vacances !
Bon temps, rien que pour vous !
Bonjour,
Vous avez raison, les mamans ont grand besoin de souffler. Pendant le confinement, j’ai été dépassé par les évènements. J’avais trois enfants à la maison en incluant mon mari. Je passais mon temps à cuisiner, à aider avec les devoirs et à faire le ménage. Je n’avais plus de temps pour moi. Après le déconfinement, je me suis organisée pour être toute seule un weekend chaque trois mois.